Le langage est plein de redondances (redites, répétitions), mais certaines sont plus gênantes que d’autres. On parle souvent de «pléonasme», mot qui peut désigner aussi bien une figure de style où la répétition est voulue, qu’une répétition involontaire et souvent considérée comme maladroite ou fautive.
C’est assez étonnant: quand on pose la question, beaucoup de gens sont sûrs de leur réponse. Mais la moitié comprend «le vendredi le plus proche qui va venir», alors que l’autre moitié trouve évident qu’il s’agit du «vendredi de la semaine prochaine».
Ceux qui ont pratiqué des langues étrangères connaissent ce principe: on entend un nouveau mot qui ressemble à un mot qu’on connaît et on croit donc le comprendre, mais… il veut dire autre chose! Il existe une expression spécifique pour décrire ce phénomène: les «faux amis»; en espagnol, «falsos amigos».
Certains mots ont une sonorité désagréable qui colle bien avec leur signification. Je trouve, par exemple, que procrastination (tendance à remettre au lendemain, à temporiser) est si désagréable à entendre qu’il nous rappelle à quel point nous nous sentons mal après avoir procrastiné trop longtemps…
Faire des anagrammes est un joli passe-temps… en tout cas si on a l’âme scrabbleuse! Le jeu consiste à permuter les lettres d’un mot pour construire un autre mot. Il faut employer exactement les mêmes lettres et la même quantité de fois, mais sans tenir compte des accents ou des cédilles.