Évitons les pléonasmes!
Quand une phrase est claire, point n’est besoin d’y ajouter en plus des éléments inutiles… Il est vrai que les auteurs novices n’ont pas le monopole exclusif de ce genre de maladresse; on en retrouve aussi chez les grands auteurs, comme par exemple Balzac, Zola, Hugo, etc., qui les laissent parfois se glisser dans leurs textes. Moi, personnellement, je suis attentive, voire même impitoyable, dans ma traque aux pléonasmes redondants; c’est essentiel pour être capable, à travers l’écriture, de pouvoir faire passer son message.
Quand j’ai regardé ce que je venais d’écrire, j’ai tout de suite remarqué que ça fourmillait de trop d’erreurs involontaires. J’ai commencé d’abord par enlever les erreurs qui sautaient aux yeux, ce fut ma première priorité. Puis j’ai recommencé la relecture à nouveau, car je ne pouvais pas me borner qu’aux cas les plus flagrants.
La langue française, je croyais en connaître tous ses pièges… Mais pourtant, il me fallut un long travail en cinq étapes de relecture successives, durant huit heures de temps, pour arriver à un texte complètement achevé.